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La nouvelle réglementation des drones en 2024 : un bouleversement majeur

la nouvelle reglementation des drones en 2024 un bouleversement majeur

Chers lecteurs, je vous salue et vous souhaite la bienvenue dans cet épisode spécial de la PosuseeTech. Aujourd’hui, nous avons du gros calibre à vous présenter. En effet, le monde des drones est sur le point d’être complètement chamboulé. Un changement réglementaire majeur se profile à l’horizon et son impact sera ressenti dès l’année prochaine.

Pour être plus précis, nous faisons face au plus grand changement depuis 2015 et sa mise en œuvre est prévue pour le 1er janvier 2024. Le temps presse et nous avons du pain sur la planche. Donc, sans plus tarder, allons droit au but.

Les nouvelles catégories de drones

D’abord, il est essentiel de rappeler qu’il existe désormais trois catégories de drones.

La première est la catégorie ouverte. Elle concerne les vols présentant un faible risque, généralement associés aux loisirs. Ensuite, nous avons la catégorie spécifique, traditionnellement liée aux usages professionnels car elle autorise les vols hors vue et en agglomération. Enfin, moins connue, la catégorie certifiée, réservée au transport de personnes ou de marchandises dangereuses.

Quelques changements sont à noter pour ces catégories. En effet, alors que nous avons déjà pleinement basculé dans la catégorie ouverte pour tout ce qui concerne les loisirs, nous étions encore sur des scénarios transitoires pour la catégorie spécifique. Eh bien, ce temps est révolu. Nous allons maintenant passer aux vrais scénarios spécifiques européens.

Les changements pour la catégorie ouverte

Pour la catégorie ouverte, nous avons trois sous-catégories : A1, A2 et A3. La sous-catégorie A1 concerne les vols légers avec des drones normés C0 ou de moins de 250 g. Leur poids leur permet notamment de survoler des personnes sans rassemblement de personnes. Il n’est pas nécessaire de suivre une formation, mais il faut tout de même s’enregistrer.

La sous-catégorie A2 permet d’utiliser un drone un peu plus lourd, jusqu’à 4 kg, mais il faut rester à 30 m au minimum des personnes qui n’ont rien à voir avec la mission ou à 5 m en mode basse vitesse. Pour cette sous-catégorie, un examen complémentaire en ligne est nécessaire.

Enfin, la sous-catégorie A3 concerne les drones plus lourds ou non normés. Ici, les restrictions sont plus importantes : il faut être à 150 m au minimum de toute activité humaine.

Les changements pour la catégorie spécifique

Du côté de la catégorie spécifique, les anciens scénarios français (S1, S2, S3) sont remplacés par les nouveaux scénarios européens : STS01 et STS02. Le STS01 permet de voler en agglomération avec des drones de plus de 4 kg, tandis que le STS02 est réservé aux vols hors vue, dans des zones à faible densité de population, avec des drones de classe C6.

Ces nouveaux scénarios nécessitent un nouveau diplôme théorique, le Cats, qui remplace le Catt. De plus, une attestation de formation pratique est toujours obligatoire.

L’ouverture des vols en agglomération

Le grand changement ici, c’est l’ouverture des vols en agglomération dans la catégorie ouverte. Ainsi, les vols en agglomération avec des drones de moins de 4 kg seront effectués en catégorie ouverte. Cependant, ces vols devraient être réservés aux professionnels, afin d’éviter une surcharge des demandes.

Comment anticiper ces changements ?

Face à ces changements, il est essentiel de se préparer. Pour les professionnels, il faudra continuer à faire tout ce qui était nécessaire en catégorie spécifique : déclarations préfectorales, protocoles avec les aéroports, consultation des zones interdites, etc.

Pour les pilotes de loisir, il faudra être plus précis dans la lecture des cartes et des règlements. Il ne suffira plus de consulter la carte Géoportail pour savoir si vous pouvez voler, il faudra analyser plus finement les zones d’agglomération, d’aéroport, de palier, etc.

En somme, cette nouvelle réglementation représente un grand pas en avant. Elle est plus logique et correspond mieux à ce que font réellement les pilotes. Cependant, elle pose des défis, notamment pour le vol en FPV en agglomération. C’est pourquoi il est essentiel de bien se préparer et de rester à jour sur les changements à venir.

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